Après 16 ans d’aventures, ma “bonne vieille” Chrysler Neon, indissociable de “L’île de Nullepart”, a rejoint le Valhalla des fidèles destriers. Snif !
Un peu de nostalgie, certes, et de nombreux souvenirs de petites et plus grandes épopées ; à commencer par mon grand retour en Italie en 2000, accompagné de l’Annabelle du bouquin (qui trouvait à l’époque que je photographiais plus ma voiture qu’elle-même — ce qui était bien sûr archi-faux 😀 ).
Ou encore la simple mesure du temps qui passe et nous vieillit… Re-snif !
Et puis quand même un grommellement contre l’obsolescence plus ou moins programmée, car mettre à la casse une voiture qui roule parfaitement, en grande partie à cause d’une paire de joints en caoutchouc de 2 mm de diamètre, introuvables même en Amérique, c’est forcément rageant. Rogntudjuuuuuu ! 🙁
À part ça, je ne suis pas fétichiste ni animiste, n’ai pas l’âme d’un collectionneur et suis quand même content de ne plus devoir, à l’avenir, consacrer autant de temps à la mécanique automobile. 🙂
C’est un des aspects inhérents à notre société technologique : on passe des années à apprendre des trucs qui un beau jour ne servent plus à rien… Quand, au siècle dernier, j’ai appris à nettoyer mon carburateur et à régler mon allumeur à la main sur ma Citroën Visa II Super X (mieux qu’un garagiste qui n’en avait rien à foutre malgré son matos), on est passés à l’allumage électronique et à l’injection tout aussi électronique ; maintenant que je sais changer un maître cylindre et que j’ai compris le fonctionnement d’un circuit de freinage, ça ne me servira probablement plus jamais… — vu que dans 10 ans, on roulera tous à l’électrique ou on aura tous un masque à gaz pour les rares fois où on sortira pour affronter les 40 degrés minimums dus au réchauffement climatique… 😀
*P.S. : euh, sinon je n’ai jamais été fan du groupe “Neon Judgement”, je préférais largement The Lords Of The New Church. 😉