L’Aquila 2016

Plus de sept ans après le séisme, voici une vis­ite guidée en images d’une ville de 60000 habi­tants, lais­sée en par­tie à l’a­ban­don. C’est incroy­able de voir des quartiers aus­si proches du cen­tre dans un tel état de délabrement !
En fait, la pre­mière balade que j’ai faite était de nuit (cf. les pho­tos noc­turnes vers la fin) : il y a des endroits où je ne me suis pas aven­turé parce qu’on n’y voy­ait plus rien : un silence oppres­sant, le bruit des goutes d’eau tombant des canal­i­sa­tions qui fuient, par­fois le grésille­ment d’un comp­teur élec­trique qui tourne on ne sait pourquoi vu que tout est désert, les fenêtres et les portes grandes ouvertes… J’ai retrou­vé la mai­son d’En­ri­co et Anna chez qui j’al­lais sou­vent : grille métallique entrou­verte, pas de bar­rière, la mai­son a été déclarée dan­gereuse et pour­tant on y entre comme dans un moulin, je n’ai pas osé m’y aven­tur­er en pleine nuit. Du coup, pas de pho­to pou­vant dépein­dre la sidérante sen­sa­tion de revenir sur des lieux jadis fam­i­liers, à présent en ruine…

Je vous emmène donc en par­tant des abor­ds immé­di­ats du cen­tre et en suiv­ant l’artère prin­ci­pale qui le con­tourne, puis en s’en rap­prochant de nou­veau. À la fin, quelques pho­tos sig­ni­fica­tives de toute la région, aucun vil­lage n’a été épargné ! On remar­quera le vil­lage de Pedic­ciano : Google Maps a con­servé toutes les pho­tos et Street View de la région avant le séisme de 2009, la com­para­i­son donne bien l’idée de l’é­tat général des Abruzzes, hélas.
(et pour vous récon­forter à la fin du dia­po­ra­ma, un bon petit plat ! 😉 )